Présidentielle en Côte d’Ivoire : après le dépôt des candidatures ; qui et qui passeront le tamis du Conseil constitutionnel ?

Hier mardi 26 août 2025 à 00 heure, la Commission électorale indépendante (CEI) de la Côte d’Ivoire, fermera ses portes et dressera la liste des candidats à la candidature. A quelques heures de cette fermeture, ils sont une trentaine de candidats à avoir fait acte de candidatures en déposant leur dossier en vue de l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Parmi les figures marquantes, on peut citer l’ex-président Laurent Koudou Gbagbo, candidat du Parti africain des peuples-Côte d’Ivoire (PPA-CI), le néo-Ivoirien Tidiane Thiam du Parti démocratique africain/ Rassemblement démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Simone Gbagbo, ex-première Dame et candidate du Mouvement des générations capables (MGC), Pascal Affi N’Guessan du Front populaire ivoirien (FPI), Jean-Louis Billon et bien sûr, le chef de l’Etat sortant Alassane Ouattara du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qui, dossier de candidature en main, a franchi les portes de la CEI dans l’après-midi d’hier accompagnée d’une foule de militants surexcités. A ces hommes, viennent s’ajouter une kyrielle de candidatures d’hommes politiques et de néophytes en politique. Passée cette étape, les regards sont désormais tournés vers le siège du Conseil constitutionnel qui aura la lourde responsabilité de procéder à la validation des dossiers de candidatures reçus par la CEI dans un délai de 15 jours. En attendant donc le 10 septembre prochain, une question turlupine les esprits : quels sont les candidats qui seront retenus pour aller à la pêche des votes des Ivoiriens le 25 octobre prochain ? Quel sort sera réservé aux candidats déclarés inéligibles par la CEI ou encore dont les noms ne figurent pas sur la liste électorale ? Sans présager de ce qui sortirait des toges des « sages » du Conseil constitutionnel dans les deux prochaines semaines, il est évident que la trentaine de candidatures reçues par les équipes de la CEI connaitra un tamisage et seuls les candidats remplissant les conditions d’éligibilité prescrites par la Loi électorale seront retenus. Mais en dépit de toutes ces considérations, la balle reste dans le camp des juges qui devront dire le droit en toute sérénité et en toute conviction. Dans l’attente de la publication de la liste définitive des candidats qui recevront l’onction des grands juges pour cette présidentielle et en fonction de la situation de leur porte-étendard, les différents états-majors politiques retournent dans leurs laboratoires pour déterminer de la conduite à tenir mais aussi les stratégies qui vont avec.


