Après l’autopsie, une soirée d’hommage a été rendue à Traoré Christophe Alain dit Alino Faso au Cenasa. Soirée au cours de laquelle artistes et musiciens et monde assimilé ont rendu un vibrant hommage à l’illustre disparu qui a été inhumé ce samedi 23 aout 2025 au cimetière de Gounghin.
Un mois après son décès le 24 juillet 2024 et rendu public le 27 juillet ,
l’affaire Alino Faso au déla du drame subie par sa famille est devenue quoiqu’on dise une affaire d’Etat et natuellement un dossier pendant en justice. Lorsque le porte-parole du gouvernement burkinabè a affirmé que « cette mort ne restera pas impunie » , c’et bien une prise de position compréhensible et légitime.
En effet le décès de l’activiste intervenu dans une école de gendarmerie et la version officielle servie par le procureur ivoirien n’ont pas suffit à dissiper au Burkina l’épaisse brume sur les vraies causes de cette mort .
En effet ni l’explication sur le lieu de détention et les raisons de la mort survenue (pendaison ) ni les promesses des autorités judiciaires ivoiriennes ont été acceptées par le voisin du nord avec qui les relations sont très mauvaises, rajoutant ainsi à une suspicion déjà ambiante.
De ce fait donc ,le procureur du Faso Blaise Bazié a ouvert une enquête sur le dossier Alino Faso. L’autopsie permettra déjà de verser quelque chose au dossier en attendant les actes que la justice compte initier .
La balle est maintenant dans le camp de la justice pour d’abord la manifestation de la vérité mais aussi pour que…justice se fasse ! Dossier sensible on espère une collaboration entre les deux autorités judiciaires car en la matière vu que les faits se sont déroulés à Abidjan il faut nécessairement une implication de la justice ivoirienne pour faire avancer le dossier.
Aujourd’hui au Faso
